Riche lieu rue Mazarine L'été approchant, il était temps de faire provision du dernier cassoulet de la saison. Quoique, cela ne m'effrayerais pas en plein mois d'août...mais je ne serai pas à Paris en août ! Petit dîner seul sur la terrasse de ce restaurant d'Alain Dutournier. Classique et bien faite terrine de ris de veau et noisettes. On sent des éléments de bonne qualité très bien travaillés. Quelques centimètres cubes seraient un peu plus sympathiques car on est presque plus proche de l'amuse-bouche que de l'entrée véritable facturée à 13 euros. Le cassoulet est quant à lui nettement plus généreux dans son caquelon. Même si la cuisse est un peu famélique. Mais il est vrai que l'abattage de quelques millions de volatiles les dernières années (grippe oblige) a créé une pénurie. Et donc on met sur le marché des bêtes plus rapidement pour compenser le manque. Le problème c'est qu'elles n'ont pas le temps d'engraisser suffisamment. La préparation culinaire est très bonne, tant la saucisse que les haricots ou le lard. Cependant (confère photo), à 22 euros le plat, j'aimerais bien que la poitrine soit bien parée et ne contienne pas de cartilage. C'est le seul petit désagrément du repas. Comme trop souvent, le dessert est le parent pauvre du repas, avec une tourtière landaise accompagnée de sa quenelle de glace pruneau-Armagnac. C'est gentillet sans plus. Le Pic Saint-Loup ne casse pas trois pattes à un canard. Avec lui, il aurait échappé à la casserole. Le Pinot noir Domaine de l'Echelette et bien meilleur. Service efficace et souriant. Essayez d'obtenir une table en terrasse, c'est plus agréable pour profiter des douces soirées du quartier Buci. Addition de 59 euros pour 1. Solides 10-15% trop cher.