Franchissez la porte et voyagez à l'Est. Le décor est fabuleux. Il retrace la vie des restaurateurs : Nicolas, qui vous accueille, russe blanc dont la famille est partie à la révolution, qui se plait par ailleurs à écrire et publier ses pensées fines. Fabienne son épouse, qui vous cuisine ses spécialités russes, et qui ferme parfois le restaurant pour aller danser dans le spectacle d"un groupe de tziganes, dont certains tableaux éclairent la salle des couleurs chatoyantes de leurs robes fleuries. Dans ce restaurant vous pourrez peut être côtoyer sans le savoir , des princes ou princesses, des grand musiciens tziganes ou polonais, des cosaques russe ou ukrainien, des cavaliers roumains ou des danseuses Yougoslaves, tous originaires ou récemment arrivés de l'est, qui aiment à passer diner, ou dire simplement bonjour, comme les amis du quartier. Le mercredi soir Oleg et Véronique accompagnent le repas de musique et chants russes et tziganes. Et si vous avez de la chance, votre voisin de droite sortira sa balalaïka, un autre sa guitare et dans une ambiance chaleureuse vous découvrirez que certains des clients les accompagnent aussi en chantant en russe. Une soirée en Russie, pour moins d’une trentaine d’euros par personne, sans douane ni décalage horaire ? Et en plus, pour le prix, ils vous servent à diner ? DA ! Ah, et si vous demandez le cosaque, je vous dirais « Priviet », si j’suis là !